Jean-Luc Sert

Après une carrière d’enseignant, période durant laquelle j’ai pris plaisir, entre autres, à expérimenter avec mes élèves différentes approches concernant les arts visuels, je me consacre depuis une douzaine d’années à la peinture.

J’ai toujours pratiqué le dessin en tant que moment privilégié transcendant la notion d’espace/temps. 5. Féru d’histoire de l’art, j’y puise de précieuses informations qui balisent mon cheminement et m’encouragent à continuer dans les moments de doute.

Mes influences sont multiples, mais on peut relever actuellement une préférence pour des peintres « coloristes », des peintres qui « peignent la peinture ».Travailler dans l’huile me pousse à pratiquer une peinture de terre de sang et d’eau… J’éprouve une urgence à peindre, tout en savourant jusqu’à la dernière goutte de plaisir/larme éprouvé à travailler sur chacun de mes tableaux.

Habitant en Haute-Savoie depuis une quarantaine d’années, je m’imprègne de ses couleurs et de ses vibrations. Je revendique mon espace de liberté face aux faits sociaux, même si une partie de mon travail questionne le rapport de l’homme à la nature et au monde qui l’entoure. Enfin, j’essaie de faire corps avec la matière picturale, l’acte de peindre étant pour moi indissociable d’une approche des arts martiaux ( externes puis internes ) que je pratique depuis de nombreuses années. Quoiqu’il en soit, ma peinture où l’on retrouve des apories visuelles, se veut heuristique et réversible.

Mlle Léa Rime, Directrice de la Galerie Libre Est L’Art

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