Denis Serre

Denis Serre est né en 1953 à Rabat d’un père militaire né lui aussi au Maroc, en 1919 de parents parpaillots de la Drôme et de l’Ardèche, d’une mère arrivée, elle, au Maroc à l’âge de 4 ans, c’. à d. en 1925, qui était quant à elle, issue d’une très ancienne famille bordelaise. 

Il est leur quatrième enfant. Ses trois sœurs l’ont précédé de 10, 7 et 4 ans. La famille Serre doit quitter, bien à contrecœur, le Maroc l’été 1958 pour un village du Vaucluse sur la N7, Piolenc à proximité d’Orange puis ce sera Tarbes, deux ans plus tard.

Deux villes de garnison, ensuite à Lyon pour s’y implanter beaucoup plus durablement. Il envisagera la peinture comme une activité principale à la lecture d’un livre intitulé : « Panorama de l’art XXème siècle » l’été 1967 à Condrieu où il termine les vacances chez sa sœur aînée. Ainsi trois ans plus tard, il va fréquenter les cours du soir municipaux de la rue Tronchet à Lyon où Pierre Pelloux peintre, personnage et pédagogue atypique, enseigne. 

Ces cours étaient suivis avec le projet d’intégrer le professorat de dessin pour les lycées techniques. À la rentrée suivante, de fait, il est admis à l’École Nationale des Beaux Arts de Lyon. Ce sera pour une année seulement. En effet, mesurant les limites des écoles en région avant la réforme des enseignements artistiques de 1973, il concourt pour l’admission à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris quai Malaquai où il est reçu à la rentrée 1971/72 avec la meilleure évaluation en vigueur. 

Cette appréciation du jury permettant de s’inscrire dans l’atelier de son propre choix, après un an à en essayer deux ou trois, il choisira l’atelier de Gustave Singier pour son exceptionnelle diversité de genres picturaux suivis par ses inscrits ainsi que pour sa présence de deux étudiants lyonnais, François Jeune et Anne Legay. 

En 1976 après avoir réalisé des travaux extrêmement minimalistes sur papier et de format raisin, une rupture violente intervient dans sa vie ; il cesse de peindre durant deux ans pensant s’être trompé en ayant choisi cette voie. Cette rupture l’amène à quitter Paris pour retourner, à regret, vivre à Lyon à la rentrée 1977.

Mlle Léa Rime, Directrice de la Galerie Libre Est L’Art

 

 

 

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